Vendredi 29 novembre à 19h
Programme Sorcellerie :
Moussorgski : Une nuit sur le Mont Chauve
Liszt : Sonate pour piano en si mineur
Dukas : L’apprenti sorcier
Avec « Sorcellerie », le Duo Jatekok ouvre une porte vers un monde où la musique classique devient le medium d’une exploration audacieuse de l’occulte et du fantastique. Cet album Warner Classic (sortie le 1er novembre) est une quête de l’extraordinaire à travers le prisme du piano et de l’amour, où chaque œuvre choisie est un sortilège sonore qui évoque des récits enchanteurs et des légendes intemporelles.
La Sonate de Liszt, transcrite avec brio par Saint-Saëns, devient le cœur de cette collection, représentant le pacte faustien par excellence. Sa structure complexe et ses harmonies audacieuses incarnent l’ambition humaine poussée à son paroxysme, illustrant la lutte éternelle entre la démesure et la chute, entre la lumière et les ténèbres.
En contrepoint, « L’Apprenti sorcier » de Dukas ajoute une touche de malice et d’insouciance, rappelant que la jeunesse est souvent un mélange d’audace et d’inexpérience, avec des conséquences imprévues. Cette pièce est une métaphore musicale de la vie, où les sorts lancés peuvent se retourner contre le sorcier lui-même.
Enfin, l’inclusion de « La Nuit sur le Mont Chauve » de Moussorgski évoque une atmosphère surnaturelle où les forces anciennes et mystérieuses sont à l’œuvre. La pièce se déploie comme un tableau vivant de la danse macabre, où la frontière entre le monde des vivants et celui des esprits s’efface le temps d’une nuit.
« Sorcellerie » n’est pas seulement un album ; c’est une narration musicale qui célèbre la richesse de l’imagination humaine et son expression à travers l’art du piano. Pour l’auditeur averti, c’est une invitation à redécouvrir des œuvres classiques dans un nouvel éclairage, à expérimenter la magie de la musique capable d’évoquer et de transformer les anciens mythes en une expérience contemporaine et envoûtante.
BIOGRAPHIE
Avec leur fougue et leur énergie contagieuse, c’est le duo de piano français qui s’impose à l’heure actuelle sur les scènes françaises et internationales.
Depuis 2011, Naïri Badal et Adélaïde Panaget forment le Duo Jatekok, « jeu » en hongrois. Une idée qui fera leur signature.
Dans le sillon de leurs albums « Danses », « The Boys » et « Carnaval » largement saluées par la critique, elles offrent à chaque concert un cocktail musical à l’image de leur dynamisme et de leur expressivité.
Elles apparaissent régulièrement en tant que solistes ou avec orchestre au festival de la Roque d’Anthéron, au théâtre du Châtelet, à la Seine musicale à Paris, à la salle Flagey et Bozar de Bruxelles ainsi qu’au Nouveau siècle de Lille, l’opéra de Tours, Folle Journée de Nantes et Varsovie, la Philharmonie de Shenzhen, Hong Kong, Guatemala, Glasgow… Elles sont régulièrement invitées par les orchestres de Lille, de Genève,de Bruxelles, du Guatemala, de la BBC orchestra…Depuis 2023, elles sont artistes associées avec l’Opéra de Limoges.
Elles multiplient également les occasions pour présenter des projets originaux au public, que ce soit à travers le dessin sur sable, le mime ou le hip hop. Le crossover ne les effraie pas, si bien qu’elles ont été appelées pour faire la première partie du groupe de métal allemand Rammstein lors leur tournée dans les stades européens et américains de 2019 et 2022. A cette occasion, elles enregistrent chez Universal leurs arrangements « Duo Jatekok plays Rammstein ».
Naïri Badal et Adélaïde Panaget ont conquis un public qui reconnaît leur sincérité, leur complicité et leur talent. Jatekok : jouer du piano, avec le piano, à quatre mains, à 2 pianos, classique, contemporain, avec le public, avec d’autres musiciens, d’autres solistes. Jouer, c’est l’essence de leur Duo.